La communauté du tennis se rallie derrière les joueurs qui partagent leur bataille contre la santé mentale

Naomi Osaka a souligné dans son documentaire Netflix de 2021 l’immense force mentale nécessaire pour exceller dans le tennis, faisant allusion aux aspects moins glamour du circuit professionnel. En dehors du terrain, les joueurs doivent faire face à des horaires exténuants, à de longs déplacements et à la pression constante de performer, ce qui peut être écrasant. Ajoutant sa voix à la conversation sur la santé mentale dans le sport, la star de l’ATP Federico Gómez s’est récemment ouverte sur ses difficultés, s’attirant le soutien de la légende du tennis Boris Becker et d’autres membres de la communauté.

Gómez, qui est actuellement classé 135e au monde, s’est rendu sur les réseaux sociaux pour partager ses luttes intimes avec la santé mentale, révélant qu’il envisageait d’arrêter le tennis et de lutter contre des pensées suicidaires. Sa révélation franche a reçu le soutien immédiat des fans et des autres athlètes, amplifiant son message de résilience et de vulnérabilité.

Le grand joueur de tennis Boris Becker a rapidement offert ses encouragements, tendant la main à Gómez publiquement pour lui offrir son aide et sa solidarité. Ce geste a souligné l’importance de la communauté et des réseaux de soutien pour relever les défis de santé mentale chez les athlètes professionnels.

À 28 ans, Gómez a connu une carrière remarquable sur le circuit ATP Challenger, remportant trois titres et faisant des progrès significatifs au cours des dernières saisons. Sa divulgation honnête de ses batailles de santé mentale survient après avoir remporté des succès notables, notamment son premier titre en simple ATP Challenger et une victoire sur le circuit ATP, soulignant que les réalisations professionnelles ne sont pas nécessairement synonymes de bonheur personnel.

Ce sentiment a été repris par Andrey Rublev, un autre joueur de haut niveau, qui s’est ouvert sur ses propres problèmes de santé mentale. Malgré une carrière réussie, Rublev a partagé ses expériences avec la dépression et l’inefficacité des antidépresseurs, soulignant une conversation cruciale avec Marat Safin qui l’a aidé à trouver une certaine stabilité. L’histoire de Rublev s’ajoute au dialogue croissant autour de la santé mentale dans le tennis, mettant en évidence les batailles internes auxquelles de nombreux joueurs sont confrontés.

La volonté de joueurs comme Gómez et Rublev de parler de leurs problèmes de santé mentale est un pas courageux vers la guérison et met en lumière les défis silencieux auxquels sont confrontés les athlètes professionnels. Leurs histoires nous rappellent l’importance du soutien, de la compréhension et des discussions ouvertes sur la santé mentale dans le monde du sport.